L’Académie nationale de formation donne à la jeunesse égyptienne des ailes

Dr Nesrine Choucri Vendredi 12 Mars 2021-21:36:47 Chronique et Analyse
L’Académie nationale de formation donne à la jeunesse égyptienne des ailes
L’Académie nationale de formation donne à la jeunesse égyptienne des ailes

L’avenir est entre les mains de la jeunesse. Former les jeunes cadres est la meilleure façon pour garantir un meilleur avenir. La formation est l’outil et l’instrument le plus important pour façonner des cadres aptes à assumer les responsabilités de la patrie. Cela est tout à fait ordinaire si nous reprenons par exemple le modèle français, les responsables sont formés à l’ENA (Ecole Nationale d’Administration), avant de se voir confier certains éminents postes. La volonté de l’Etat égyptien est claire : former une nouvelle génération de cadres et de responsables qui est capable de servir la patrie d’après les meilleurs critères. C’est pourquoi, l’Académie nationale de formation a eu recours à des experts de l’ENA pour signer des protocoles de coopération en présence des Présidents des deux pays.

L’Académie nationale de formation est un lieu privilégié pour donner des ailes à la jeunesse. En plus, l’Académie entend garder des liens avec les anciens diplômés. Depuis deux ans, l’Académie œuvre à former des jeunes cadres qui y reviennent souvent et témoignent de ses mérites tout en affichant leur gratitude. Ce projet grandiose qui permet de redéfinir l’avenir de la patrie est le fruit des directives du Président Abdel Fattah Al-Sissi. En effet, le Chef de l’Etat a toujours rêvé de permettre à la jeunesse égyptienne de se redécouvrir, de connaître ses talents et de pouvoir réaliser ses aspirations. L’Académie est l’un des outils qui le permettent en leur octroyant un instrument académique qui répond aux critères mondiaux.

A noter qu’elle inclut une bibliothèque qui vise à présenter aux membres de l’Académie, aux formés, et aux experts, les informations dont ils ont besoin. Dr Racha Ragheb, directrice exécutive de l’Académie nationale de formation, a indiqué qu’il y a des efforts pour lier la bibliothèque de l’Académie aux bibliothèques internationales.  «Nous sommes en train d’établir un partenariat pour relier la bibliothèque aux bibliothèques numériques avec nos partenaires, tels que l'École nationale d'administration en France (L'ENA), l'Institut national de développement des ressources humaines en Corée du Sud (NHI) et Centre d'études politiques et stratégiques du GCSP, car il doit être numérique », a-t-elle assuré à la presse locale à plusieurs reprises

Elle a expliqué que la bibliothèque passe par certaines étapes de développement, y compris la présence d'un système numérique qui suit le rythme de la technologie, qui est utilisé pour faciliter le processus de recherche des utilisateurs.

 «La bibliothèque existante est un modèle en miniature d’un modèle plus grand qui sera mis en œuvre après l'achèvement des travaux de construction, car la superficie augmentera à 4 ou 5 fois, avec l'augmentation du nombre de bénéficiaires, et l'abonnement sera étendu à d'autres réseaux et bibliothèques électroniques, y compris la Banque égyptienne de connaissances», a ajouté Dr Racha Ragheb.

Pendant deux ans, et grâce à des efforts incessants pour former les dirigeants égyptiens, les anciensétudiants de l’Académie nationale de formation ont laissé leur empreinte et façonné l’avenir des organisations du secteur public égyptien.

C’est un projet national de renforcement du capital humain. Derrière chaque histoire, il y a un détail intéressant.

Le samedi 30 janvier au début de l’année, le programme de formation proposé aux hauts responsables du ministère de la Justice, dont 13 vice-ministres, 5 chefs de tribunaux de première instance et 8 conseillers membres du bureau technique du ministre de la Justice, s'est achevé à l'Académie. Le programme de formation s'est déroulé dans les locaux de l’Académie nationale de formation pendant 4 jours  avec un total de 24 heures de formation.

Ce programme était le résultat des efforts et du travail du Président Abdel Fattah Al-Sissi. Première en son genre, l’Académie nationale de formation a coopéré avec le ministère de la Justice, représenté par le Centre national d’études judiciaires, pour le concevoir en raison de la ferme conviction du ministère qu’il est important de développer son capital humain.

Le conseiller Tarek Ali, vice-ministre de la Justice, a expliqué le concept du programme en disant: «L'idée a été initiée par le ministre de la Justice et l'Académie nationale de formation. Nous travaillons au ministère en tant que juges. Le travail judiciaire est principalement un travail technique et n'est pas lié au travail administratif que nous faisons également au quotidien. Le programme de formation a été conçu pour améliorer les compétences administratives nécessaires et pour que les juges se familiarisent avec les nouveaux domaines de l’administration».

Le conseiller Chérif Al-Diasti, vice-ministre de la Justice, a également révélé l'objectif principal du programme de formation en affirmant : «Nous en avons besoin! Cette formation n'est pas un luxe, c'est plutôt une nécessité. En tant que juges, nous assumons des tâches administratives au niveau des tribunaux égyptiens et des bureaux d’enregistrement des biens. Cela nécessite un certain niveau de compétences en gestion afin d'accomplir nos tâches. Par conséquent, nous nous efforçons toujours de former les responsables de ces postes afin de leur donner une meilleure chance d'accomplir leurs tâches avec précision et rapidité.

Le programme de formation a reçu des commentaires positifs des conseillers à la fin de la formation proprement dite. Ils ont exprimé leur bonheur de recevoir un contenu riche et mis à jour dans un court laps de temps, souhaitant répéter l'expérience de formation avec un contenu plus complet et une période de formation plus longue.

L'Académie nationale de formation a célébré, durant le mois de janvier, l'achèvement du premier lot du programme de formation dispensé à 29 ministres plénipotentiaires et conseillers commerciaux désignés pour travailler dans les bureaux commerciaux égyptiens à l'étranger. Le programme de formation avait débuté le 10 janvier et avait duré 14 jours.

Dr Racha Ragheb, directrice exécutive de l'Académie nationale de formation, avait exprimé sa joie de recevoir dans ses locaux le premier sous-secrétaire du ministère du Commerce et de l'Industrie et chef de la représentation commerciale, Dr Ahmed Maghawri, et a exprimé sa joie de sa présence à l'Académie. Elle a également félicité les stagiaires pour la fin du programme de formation. Elle a déclaré que l'Académie était prête à fournir tous les moyens de soutien au ministère, que ce soit sous forme de consultations ou d'autres programmes de formation, et a souhaité à tous les diplômés du succès à l'avenir.

Dr Ahmed Maghawri a à son tour déclaré que ce programme de formation est très important car il offre d'autres dimensions qui complètent la nature du travail technique effectué par les membres de la représentation commerciale. Il a expliqué que le programme de formation était fait sur mesure pour convenir aux grades des stagiaires, car ils sont de hauts dirigeants de la représentation commerciale. Et qu’il a été conçu pour inclure des piliers tels que la gestion des médias, la planification stratégique, les compétences de leadership et les compétences de consolidation d'équipe.

Le programme de formation comprenait également d'importants séminaires avec des centres de recherche pour discuter de questions économiques internationales telles que l'économie numérique, la transformation numérique, l'économie verte, les différends commerciaux internationaux et les nouvelles tendances de la quatrième révolution industrielle. Il comprenait également des mises à jour sur la scène internationale qui affectent l’économie mondiale et la participation de l’Egypte et sa position précieuse sur la carte de l’économie mondiale.

La directrice exécutive de l’Académie a également rencontré au mois de janvier six membres de la Chambre des députés et du Sénat dans les locaux de l'Académie. La visite a été une expression de leur gratitude et de leur appréciation pour l'Académie nationale de formation pour les compétences et les expériences scientifiques et pratiques acquises au cours du programme de formation. «Il est naturel que les diplômés de l'Académie y reviennent comme leur lieu principal et d'origine, et cette visite est leur première après leur prise de fonctions dans les deux Conseils, et ils sont venus partager leurs expériences acquises au cours de la dernière période », a-t-elle commenté.

«Avoir un siège au Parlement est non seulement un honneur et une grande fierté, mais aussi une grande responsabilité, et ce qui est rassurant, c'est que nous avons la maison d'expertise vers laquelle nous nous tournons toujours pour obtenir des conseils, à savoir l'Académie nationale de formation », a déclaré Dr Manal Hélal, membre de la Chambre des députés.

« Nous avons acquis de nombreuses expériences aux niveaux académique et pratique, que ce soit à travers le programme de formation ou les expériences échangées avec mes collègues du programme. Je considère également leur nomination au Parlement comme une responsabilité qu’ils assument devant le Président de la République, et que la nouvelle responsabilité diffère. Une grande différence par rapport aux responsabilités précédentes en termes d'aspects politiques et exécutifs, ce qui souligne le rôle de l'Académie dans la fourniture de diverses connaissances et expériences dans les systèmes politiques et électoraux, l'administration locale, l'administration générale et la gestion de projet », a dit Amr Nabil, membre du Sénat.

Ragia Al-Feki, membre du Sénat, a quant à elle montré la différence qu'elle a ressentie dans sa personnalité avant et après le programme, ajoutant: «Le trésor de l'Académie est l'esprit qu’elle crée dans ses stagiaires qui les rend interconnectés, formant diverses expériences et connaissances. »

En somme, tous ceux qui sont passés par cette Académie nationale de formation ont continué à servir la patrie et à jouer des rôles clés dans des postes éminents. Ces profils vont poursuivre leur responsabilité vis-à-vis de la patrie et de l’Egypte.

Sources :

www.ahram.org.

www.nta.eg

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